Saturday, November 3, 2007

arret sur image - Pingyao

dans les ruelles a demi-ombragees, ils se deplacent a velo.
le calme et la quietude qu'il manque a Pekin.
des maisonnees en briques grises avec des boiseries peintes, agrementees de lampions rouges.
une atmosphere d'antan ou les petits vieux, rabougris, assis au soleil, courbes, avec leur coiffe proletaire n'attendent rien (plus rien ?).
les passants deambulent levant les yeux.
Il a partout a voir et rien de precis. trop ?
le temps s'est-il arrete ici ?

les scooters klazonnent , des touristes chinois filent en bande, en horde bruyante, cris animaux, noms d'oiseaux.
ils sont toujours plus nombreux que les etrangers. ils ne sont pas pour autant d'ici. ils visitent leur pays, immense et multiple, et rompent le charme du lieu vide et silencieux.
l'encens fume violament, ecoeure mes narines. je passe dans un nuage de fumee dans un manteau de pollution. region de mines de charbon.
le temps est au recueillement. ils ont la bougeotte, la parlotte.
leurs temples sont bouillonants de vie lorsqu'ils passent
et muets des qu'ils s'eloignent, troupeaux indisciplines.
les murs se taisent trop, plus tard.
ils frissonnent d'ombres, de murmures etouffes.
disproportionnees, des statues anthropomorphes effraient, tuent et depecent.
des dieux protecteurs anxiogenes. ( a peu y comprendre pour un esprit occidental)

je me perds dans les ruelles, le soleil s'y cache ou s'y donne.
le spectacle d'une vie traditionnelle sans spectateur.
pasante de quelques jours, simple quidam ne s'attarde.

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