Wednesday, November 14, 2007

11/11/07 - (redites)

La vie des Chinois ressemble a une grande fete foraine. La musique inonde la rue. Les lumieres semblent s'etre mises a clignoter en cadence. La superficialite (de l'existence) chancelle et ripaille.


Ma tete est vide, ma tete est pleine.
L'ecriture ne vient plus lorsque je dois la reduire a des phrases (pseudo-) scientifiques et objectives. (J'essaie d'ecrire un article.)
Ils braillent sans cesse. Ils parlent dans leur telephone en criant, l'ecouteur sur haut-parleur. Ils font les exhuberants. Ils copient. Ils miment. L'originalite est loin. Elle est mirage et illusion dans le monde de l'imitation.
La vie chinoise est un grand spectacle en rediffusion. Sans sous-titres pour moi. Ils font pourtant comme-ci. Ils me parlent dans leur langue inconnue qui me parait stridente. Je cherche des regards dans un ocean de desinteressement.


Mais dans l'obscurite ( des grottes ), oublier et se sentir frele face au millenaire. Le sable finit par tout recouvrir. (toujours ?)

http://french.china.org.cn/culture/archives/patrimoinemondial/txt/2006-08/31/content_2257165.htm

2 comments:

Anonymous said...

Le sable finit toujours par tout recouvrir. Et nous cheminons dessus.

Anonymous said...

"Le bruit de la ville est très fort, dans le souvenir il est le son d’un film mis trop haut, qui assourdit. Je me souviens bien, la chambre est sombre, on ne parle pas, elle est entourée du vacarme continu de la ville (...) Sur les stores on voit les ombres des gens qui passent dans le soleil des trottoirs. Ces foules sont toujours énormes. Les ombres sont régulièrement striées par les raies des persiennes. Les claquements des sabots de bois cognent la tête, les voix sont stridentes, le chinois est une langue qui se crie comme j'imagine toujours les labgues des déserts, c'est une langue incroyablement étrangère."

Duras, L'Amant