Thursday, October 25, 2007

met le jour, (donner la vie/ nuit)

Je pense à ton ventre rond
qui n’est pas encore.
au mien
qui ne sera, peut-être
pas.
“Maternité, ouvre-toi.”
De toi a moi, qu’un pas,
Et des milliers de kilomètres,
dure ce pas.
Et dans ce pas, du passé,
on a sans doute aussi avancé.
Ma route est longue
jusqu’à ces quelques lieux que tu as fait,
où tu es et demeure, désormais.
Je n’ai pas tes rêves.
Pouvons-nous les échanger ?
Désordonnée, désorientée, je cherche ma route,
l’aurais-tu trouvée ?

(Devrais-je finir par m’y résigner ?)

4 comments:

Anonymous said...

échanger des rêves, cela parait tentant et dangereux à la fois.

Marion said...

cela me parait impossible
changer mes reves reviendrait a me resigner a vivre ceux que les autres auraient decide a ma place

Anonymous said...

Choisir une voie, en abandonner d'autres...
Je ne regrette pas de m'être installée dans celle-ci, mais plutôt de ne pas avoir plusieurs vies...
Il est difficile de laisser un chemin pour en emprunter un autre...
Tes choix, je les admire, tout comme ta détermination à donner à ta vie toute cette richesse... Je trouve la mienne dans cette vie-écrin, cette vie-cocon dans laquelle je me sens si bien...

Il n'y a qu'un pas, oui.
Si loin mais si proches... nos rêves ne sont pas si différents...

Marion said...

il m'arrive de regretter de ne pas avoir toutes les vies, de prendre chacun des chemins, s'y perdre, revenir sur ses pas, aimer et puis finalement non, ne pas aimer, choisir ailleurs, tout vivre.