Wednesday, October 31, 2007

27/10/07- Trans-

Emparquees dans des wagons aus mouvements limites,
les heures se melent au neant
de l'attente
et leurs longueurs, creations mentales,
s'appesantissent sur nos minutes animales.
L'air est lourd et confine.
Il se condense en buee,
malodorante.
Je veux courir sur le quai,
et rentrer.
Ma destination m'est inconnue, lorsque l'on quitte trop longtemps son chez-soi.
Le monde est trop grand
et j'y perds mes pensees, futiles filles d'une nuit.
Elles ont la gueule-de-bois ou la gueule des matins sans gloire ou tombe la pluie sur mes vains espoirs. Desenchantees.

Je reprime des envies, de la poudre aux yeux. Je ne sais plus ce que je veux vivre. L'herbe parait toujours plus verte dans le champ du voisin. Se lasserait-on de son jardin ? ( Il est pourtant a l'echelle du monde, indefini, infini ? )

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