Wednesday, October 10, 2007

Dissymetrie de nous.

Vient ma nuit lorsque ton jour se leve.
Nous commercons nos espoirs, les travestissons dans l attente.
L absence est fardeau quotidien. Elle est aussi liberte. Le voyage est provisoire et ses souvenirs tombent rapidement
dans l ephemere. Que reste-t-il de nous et des chemins que nous primes ?
L absence decortique et epuise les mots que nous nous dimes.
Je les pense toujours.

La distance est peu. Visuelle et tactile, certainement. Les pensees reviennent et les mots se repetent.
Je m y raccroche, folle d espoirs. Je lis et relis tes mots. Les devore et m en caresse.

On a peine a le croire. Les visages s oublient si vite.

1 comment:

Anonymous said...

le visage s'efface mais pas le halo qui, autour de lui, lui donnait justesse et présence, et intense sentiment de justifier le temps.
Le temps peut bien passer, effacer les contours, la forme des yeux, et les mots : mais la voix, le regard et le timbre persistent à prolonger le temps plus longtemps que lui.